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alain de benoist - Page 26

  • Pour une écologie à l'endroit !...

                                          

     

    Accueil | 2020 : la nature comme socle, pour une écologie à l’endroit

    2020 : la nature comme socle, pour une écologie à l’endroit

    Colloque de l'Institut Iliade

    La nature comme socle,

    pour une écologie à l’endroit

    Samedi 19 septembre 2020 de 10h00 à 18h30
    Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique 75007 Paris

    L’idéologie libérale-libertaire étend aujourd’hui ses ravages : elle arraisonne la nature et défigure sans pitié notre monde au nom de la logique marchande, tout en promouvant une écologie mondialiste délirante, déterminée à culpabiliser les Européens, pour mieux « déconstruire » leur identité et leurs traditions. Les mêmes fanatiques appellent aujourd’hui de leur vœux une gouvernance globale destinée à « sauver la planète », tout en souhaitant l’avènement d’une société éclatée, où des individus sans racines pourront s’affranchir des déterminismes biologiques ou des liens héréditaires, culturels et historiques.

    L’heure est venue de remettre l’écologie à l’endroit. Pendre la nature comme socle, c’est reconnaître la diversité du monde : la différence des sexes, la pluralité des peuples et des cultures, la variété des paysages. C’est reconnaître les lois de la filiation. C’est consentir à recevoir et à donner la vie. Entre chaque peuple et la terre qu’il habite existe un lien immémorial : la nature est le socle de notre identité, le lieu où se dévoile notre vision du sacré et l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité.

    Les peuples d’Europe sont porteurs d’un héritage biologique et culturel particulier. Ils sont fondés à vouloir transmettre cet héritage dans le cadre civilisationnel qui est le leur, notamment à travers l’institution de la famille, gardienne de la mémoire et de l’hérédité.

    Les peuples européens ont évolué dans un espace géographique donné, au milieu d’un certain type de nature qui les a inspirés, et qui continue de déterminer leur être profond, y compris dans sa dimension sauvage où le sacré se donne à voir et à éprouver : c’est au milieu de cette nature que nos plus grands artistes ont perçu la présence du divin, et l’ont rendue manifeste dans leurs œuvres.

    Les peuples européens ont ordonné, habité cet espace de manière créatrice, modelant cet environnement naturel selon leur génie propre. Il nous faut aujourd’hui nous réapproprier une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement : nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. Venez nombreux au colloque 2020 de l’Institut ILIADE !

     

    Programme :

    Ouverture des portes : 9h30
    Début des interventions : 10h00

    Propos introductif : ► Philippe Conrad
    « L’homme, les titans et les dieux » : le regard des Grecs sur la nature ► Rémi Soulié
    L’homme sans racines : universalisme, transhumanisme, fantasme de l’illimité ► François Bousquet avec Michel Maffesoli
    Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit. ► Henri Levavasseur
    L’homme européen, architecte de la nature : comment nos ancêtres ont façonné nos paysages ► Jean-Philippe Antoni

    Pause méridienne : de 12h30 à 14h00

    La nature, notre philosophe intérieur ► Slobodan Despot
    Monts affreux ou monts sublimes ? L’alpinisme, une école de vie ► Anne-Laure Blanc
    Pour une écologie enracinée : localisme et mise en valeur des terroirs ► Table ronde animée par Fabien Niezgoda avec Hervé Juvin et Julien Langella
    L’animal n’a pas de droits, nous avons des devoirs envers lui ► Alain de Benoist
    Chasse et ressourcement dans le monde sauvage (le « recours aux forêts », vision de la nature chez Dominique Venner) ► Lionel Rondouin
    Face à l’écologie hors-sol, pour une écologie enracinée ► Jean-Yves Le Gallou

    Fin des interventions : 18h30
    Fermeture des portes : 19h00

    Ouverture des portes : 9h30
    Début des interventions : 10h00

    Propos introductif : ► Philippe Conrad
    « L’homme, les titans et les dieux » : le regard des Grecs sur la nature ► Rémi Soulié
    L’homme sans racines : universalisme, transhumanisme, fantasme de l’illimité ► François Bousquet avec Michel Maffesoli
    Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit. ► Henri Levavasseur
    L’homme européen, architecte de la nature : comment nos ancêtres ont façonné nos paysages ► Jean-Philippe Antoni

    Pause méridienne : de 12h30 à 14h00

    La nature, notre philosophe intérieur ► Slobodan Despot
    Monts affreux ou monts sublimes ? L’alpinisme, une école de vie ► Anne-Laure Blanc
    Pour une écologie enracinée : localisme et mise en valeur des terroirs ► Table ronde animée par Fabien Niezgoda avec Hervé Juvin et Julien Langella
    L’animal n’a pas de droits, nous avons des devoirs envers lui ► Alain de Benoist
    Chasse et ressourcement dans le monde sauvage (le « recours aux forêts », vision de la nature chez Dominique Venner) ► Lionel Rondouin
    Face à l’écologie hors-sol, pour une écologie enracinée ► Jean-Yves Le Gallou

    Fin des interventions : 18h30
    Fermeture des portes : 19h00

     

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    L’idéologie libérale-libertaire étend aujourd’hui ses ravages : elle arraisonne la nature et défigure sans pitié notre monde au nom de la logique marchande, tout en promouvant une écologie mondialiste délirante, déterminée à culpabiliser les Européens, pour mieux « déconstruire » leur identité et leurs traditions. Les mêmes fanatiques appellent aujourd’hui de leur vœux une gouvernance globale destinée à « sauver la planète », tout en souhaitant l’avènement d’une société éclatée, où des individus sans racines pourront s’affranchir des déterminismes biologiques ou des liens héréditaires, culturels et historiques.

    L’heure est venue de remettre l’écologie à l’endroit. Pendre la nature comme socle, c’est reconnaître la diversité du monde : la différence des sexes, la pluralité des peuples et des cultures, la variété des paysages. C’est reconnaître les lois de la filiation. C’est consentir à recevoir et à donner la vie. Entre chaque peuple et la terre qu’il habite existe un lien immémorial : la nature est le socle de notre identité, le lieu où se dévoile notre vision du sacré et l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité.

    Les peuples d’Europe sont porteurs d’un héritage biologique et culturel particulier. Ils sont fondés à vouloir transmettre cet héritage dans le cadre civilisationnel qui est le leur, notamment à travers l’institution de la famille, gardienne de la mémoire et de l’hérédité.

    Les peuples européens ont évolué dans un espace géographique donné, au milieu d’un certain type de nature qui les a inspirés, et qui continue de déterminer leur être profond, y compris dans sa dimension sauvage où le sacré se donne à voir et à éprouver : c’est au milieu de cette nature que nos plus grands artistes ont perçu la présence du divin, et l’ont rendue manifeste dans leurs œuvres.

    Les peuples européens ont ordonné, habité cet espace de manière créatrice, modelant cet environnement naturel selon leur génie propre. Il nous faut aujourd’hui nous réapproprier une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement : nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. Venez nombreux au colloque 2020 de l’Institut ILIADE !

     

    L’idéologie libérale-libertaire étend aujourd’hui ses ravages : elle arraisonne la nature et défigure sans pitié notre monde au nom de la logique marchande, tout en promouvant une écologie mondialiste délirante, déterminée à culpabiliser les Européens, pour mieux « déconstruire » leur identité et leurs traditions. Les mêmes fanatiques appellent aujourd’hui de leur vœux une gouvernance globale destinée à « sauver la planète », tout en souhaitant l’avènement d’une société éclatée, où des individus sans racines pourront s’affranchir des déterminismes biologiques ou des liens héréditaires, culturels et historiques.

    L’heure est venue de remettre l’écologie à l’endroit. Pendre la nature comme socle, c’est reconnaître la diversité du monde : la différence des sexes, la pluralité des peuples et des cultures, la variété des paysages. C’est reconnaître les lois de la filiation. C’est consentir à recevoir et à donner la vie. Entre chaque peuple et la terre qu’il habite existe un lien immémorial : la nature est le socle de notre identité, le lieu où se dévoile notre vision du sacré et l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité.

    Les peuples d’Europe sont porteurs d’un héritage biologique et culturel particulier. Ils sont fondés à vouloir transmettre cet héritage dans le cadre civilisationnel qui est le leur, notamment à travers l’institution de la famille, gardienne de la mémoire et de l’hérédité.

    Les peuples européens ont évolué dans un espace géographique donné, au milieu d’un certain type de nature qui les a inspirés, et qui continue de déterminer leur être profond, y compris dans sa dimension sauvage où le sacré se donne à voir et à éprouver : c’est au milieu de cette nature que nos plus grands artistes ont perçu la présence du divin, et l’ont rendue manifeste dans leurs œuvres.

    Les peuples européens ont ordonné, habité cet espace de manière créatrice, modelant cet environnement naturel selon leur génie propre. Il nous faut aujourd’hui nous réapproprier une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement : nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. Venez nombreux au colloque 2020 de l’Institut ILIADE !

     

    L’idéologie libérale-libertaire étend aujourd’hui ses ravages : elle arraisonne la nature et défigure sans pitié notre monde au nom de la logique marchande, tout en promouvant une écologie mondialiste délirante, déterminée à culpabiliser les Européens, pour mieux « déconstruire » leur identité et leurs traditions. Les mêmes fanatiques appellent aujourd’hui de leur vœux une gouvernance globale destinée à « sauver la planète », tout en souhaitant l’avènement d’une société éclatée, où des individus sans racines pourront s’affranchir des déterminismes biologiques ou des liens héréditaires, culturels et historiques.

    L’heure est venue de remettre l’écologie à l’endroit. Pendre la nature comme socle, c’est reconnaître la diversité du monde : la différence des sexes, la pluralité des peuples et des cultures, la variété des paysages. C’est reconnaître les lois de la filiation. C’est consentir à recevoir et à donner la vie. Entre chaque peuple et la terre qu’il habite existe un lien immémorial : la nature est le socle de notre identité, le lieu où se dévoile notre vision du sacré et l’espace au sein duquel s’ordonne notre cité.

    Les peuples d’Europe sont porteurs d’un héritage biologique et culturel particulier. Ils sont fondés à vouloir transmettre cet héritage dans le cadre civilisationnel qui est le leur, notamment à travers l’institution de la famille, gardienne de la mémoire et de l’hérédité.

    Les peuples européens ont évolué dans un espace géographique donné, au milieu d’un certain type de nature qui les a inspirés, et qui continue de déterminer leur être profond, y compris dans sa dimension sauvage où le sacré se donne à voir et à éprouver : c’est au milieu de cette nature que nos plus grands artistes ont perçu la présence du divin, et l’ont rendue manifeste dans leurs œuvres.

    Les peuples européens ont ordonné, habité cet espace de manière créatrice, modelant cet environnement naturel selon leur génie propre. Il nous faut aujourd’hui nous réapproprier une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement : nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. Venez nombreux au colloque 2020 de l’Institut ILIADE !

     
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  • Ce néo-racisme qui vient...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de ce nouvel antiracisme qui n'est qu'un néo-racisme. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « L’actuel antiracisme n’est pas le contraire du racisme, mais un racisme en sens contraire. »

    Dynamisé par le retentissement de l’affaire aux États-Unis, le combat mené par Assa Traoré contre les « violences policières » vous paraît-il être un mouvement de masse ou seulement résulter d’un effet de mode et d’une agitation marginale dont l’ampleur serait surestimée par nos médias ?

    L’affaire George Floyd est un fait divers auquel le système médiatique, acquis à l’idéologie dominante, a donné une résonance planétaire. La mort d’, autre fait divers, n’a rien à voir avec cette affaire, sinon la couleur de peau de deux délinquants multirécidivistes morts des suites de leur interpellation. Son retentissement doit, en revanche, tout à l’habileté du comité mis en place pour défendre sa « mémoire », qui a su instrumentaliser à son profit les délires du politiquement correct et les retombées non moins délirantes du mouvement Black Lives Matter, tout en faisant son miel de l’influence grandissante de l’idéologie indigéniste.

    L’amalgame entre les deux affaires met aussi en lumière l’américanisation des modes de pensée des proches d’Assa Traoré, qui se prend elle-même pour une nouvelle Angela Davis. Vous le savez, toutes les modes américaines, qu’il s’agisse de la Gay Pride, de la théorie du genre ou de l’« intersectionnalité » des luttes, ont fini par s’imposer en Europe. Or, le contexte est radicalement différent. Les États-Unis sont depuis leurs origines confrontés à une question raciale qu’ils n’ont jamais su résoudre. Rappelons-nous qu’en 1945, c’est une Amérique ségrégationniste qui a emporté la victoire sur le racisme hitlérien ! Quant à la violence policière, effectivement courante aux États-Unis, elle est sans commune mesure avec ce que l’on peut voir en France. J’ajoute que chez nous, quand il y a brutalités policières, elles s’exercent sans complexe sur les « Gaulois » (yeux crevés, bras arrachés, blessures de guerre), comme on l’a vu à l’époque des gilets jaunes, beaucoup plus que contre les racailles et les migrants.

    Mais, au fond, qu’est-ce que cette « pensée indigéniste » ?

    L’idéologie indigéniste s’est formée au contact des « études post-coloniales », elles-mêmes héritières des subaltern studies fondées par Ranajit Guha et de la French theory (Derrida, Deleuze, Foucault) qui se sont développées, principalement en Amérique, depuis plus d’une vingtaine d’années. Il est difficile d’y comprendre quelque chose si l’on ne s’est pas familiarisé avec l’œuvre de ses principaux théoriciens (Eduard W. Saïd, Gayatri C. Spivak, Achille Mbembe, Paul Gilroy, etc.). La pensée post-coloniale comprend deux aspects. D’une part une critique radicale, et à mon sens très justifiée, de l’universalisme abstrait de la raison occidentale qui, lorsqu’on l’étudie en profondeur, se dévoile comme un ethnocentrisme masqué (les « valeurs universelles », comme l’idéologie des droits de l’homme, n’ont d’universel que le nom). Et, d’autre part, le postulat, beaucoup plus contestable, selon lequel les anciennes nations colonisatrices n’ont jamais pu, par une sorte de fatalité quasi génétique, abandonner le regard « discriminant » qu’elles posaient naguère sur les indigènes des colonies. D’où le nom des Indigènes de la République (Houria Bouteldja), un nom d’autant plus grotesque que, si l’on s’en tient au sens des mots, les véritables indigènes de notre pays, les véritables autochtones, sont aussi ceux qui l’habitent depuis le plus longtemps.

    À partir de là, une nouvelle vague délirante s’est mise en place, qui n’a cessé d’enfler. On a très vite compris que le slogan « Les vies noires comptent » ne signifie pas qu’elles comptent aussi, mais que les vies des autres ne comptent pas ou comptent beaucoup moins. Concrètement, cela s’est traduit, et se traduit toujours, par une surenchère de revendications, de mises en accusation, de procès d’intention, d’exigences toujours plus extravagantes qui, sur la base des pulsions collectives pilotées par les lobbies, de la victimisation lacrymale et du droit d’avoir des droits, vise à « déblanchir » l’Europe, à dénoncer l’homme blanc comme coupable de toute la négativité sociale, voire comme incapable de dénoncer le racisme puisqu’un Blanc est nécessairement raciste, même quand il s’affirme bruyamment antiraciste (c’est dans ses gènes). L’essor de la cancel culture et l’hystérie des déboulonneurs de statues, peu différents à mes yeux des profanateurs de sépultures, entrent dans ce cadre. Pour le dire plus crûment, la chasse aux Blancs est désormais ouverte.

    Que deviennent, dans tout cela, les catégories de racisme et d’antiracisme ?

    Tout a changé. Il y a trente ans, la lutte contre le racisme consistait à lui opposer un universalisme très classique, qui en France s’affirmait « républicain ». L’Europe était perçue comme la « terre des droits de l’homme ». Les différences raciales étaient considérées comme de peu d’importance, l’idée sous-jacente étant qu’en réalité, « nous sommes tous les mêmes ». Il était alors de bon ton de proclamer l’indifférence à la différence. En supprimant les discriminations fondées sur les « préjugés » et les « stéréotypes », on allait créer des sociétés multiraciales harmonieuses et tous les problèmes disparaîtraient. Le jacobinisme français voulait, en outre, assimiler des individus mais ne reconnaissait pas l’existence des communautés. Les races, en somme, n’étaient que des illusions d’optique. Cette façon de voir n’a pas disparu, puisque l’on continue d’opposer les « valeurs universelles de la République » aux diverses formes de « communautarisme », mais elle a aujourd’hui perdu toute crédibilité. L’existence des communautés crève les yeux au moment même où – suprême ironie – on a officiellement décrété que « les races n’existent pas ».

    Le mouvement indigéniste se situe dans une tout autre perspective. C’est un mouvement identitaire qui fait reposer l’identité sur la race – ce qui est la façon la plus pauvre de définir l’identité. Voyant (non sans raison) dans l’universalisme une mystification, il revendique de façon convulsive des appartenances ethniques que l’on avait cru pouvoir enterrer sous des discours lénifiants. C’est pourquoi les Indigènes de la République contestent la légitimité des associations antiracistes traditionnelles et récusent radicalement le modèle républicain. Pour paraphraser Joseph de Maistre, on pourrait dire que cet antiracisme n’est pas le contraire du racisme mais un racisme en sens contraire. Un racisme affiché sans états d’âme qui a au moins le mérite, en luttant à fronts renversés, de clarifier les choses. Les races ont beau « ne pas exister », la racialisation des rapports sociaux est partout. Résultat : aujourd’hui, entre les réunions « interdites aux cisgenres » et les conférences réservées aux « racisés », on compte les Noirs pour dire qu’il n’y en a pas assez, comme sous le IIIe Reich on comptait les Juifs pour dire qu’il y en avait trop. C’est, assurément, une subversion de la société, mais pas une subversion du système dominant. La façon dont les grandes entreprises plient le genou devant les exigences de ce néo-racisme montre que le capitalisme n’y voit, en fin de compte, qu’une nouvelle source de profits.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 août 2020)

     
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  • Charles Péguy et Georges Bernanos...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°69, année 2020), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré à Charles Péguy et Georges Bernanos. La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     
     

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    Au sommaire :

    Bernanos et Péguy. Vocation et saluts de la France (Thibaud Collin)

    Le socialisme de Péguy (Jean-Louis Prat)

    Mystique et politique chez Péguy. Entretien avec Alain de Benoist

    L’habitude, source du désespoir chez Charles Péguy (Matthieu Giroux)

    « Les cahiers de la Quinzaine » (Geraldi Leroy)

    Avec Jeannette. Bruno Dumont et Charles Péguy (Ludovic Maubreuil)

    Bibliographie Péguy, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Leur présence réelle. Témoignage (Rémi Soulié)

    La Libération n’a pas eu lieu (Richard Marcaire)

    Un « contemplatif en action ». Entretien avec Romain Debluë, Rémi Soulié

    Orwell, Bernanos : destins croisés (Thomas Renaud)

    La leçon espagnole de Bernanos (Michel Lhomme)

    Arthur Machen, une influence souterraine de Georges Bernanos ? (Juan Asensio)

    Bibliographie Bernanos, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Encadrés divers (Péguy – Bernanos)

    Varia
    Au cœur du capitalisme : la révolution de la société anonyme (Guillaume Travers)

    Habitat circumpolaire et tradition indo-européenne (Jean Haudry)

    L’exil d’Ovide et le nom secret de Rome (Felice Vinci)

    Denys Talon : un double imaginaire de Charles Maurras (Jean-Louis Prat)

    Actualité de la critique sociale de Raymond Ruyer (Jacques Carbou)

    Le Journal philosophique de Heidegger (Francis Moury)

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  • Face aux grands ensembles civilisationnels, une Europe politiquement unifiée est nécessaire...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de la souveraineté. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « À terme, une Europe politiquement unifiée est parfaitement possible et surtout nécessaire »

     
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    Le souverainisme semble revenir à la mode. De plus en plus de personnalités, mais aussi d’intellectuels, s’en réclament désormais. Doit-on vous compter parmi eux ?

    J’ai beaucoup d’amis souverainistes, dont je partage souvent les diagnostics. Je n’ai pas de mal, non plus, à penser, comme Michel Onfray, que « le contraire du souverainisme, c’est la vassalité, la soumission, la dépendance, l’assujettissement, la tutelle », bref, la servitude. Mais personnellement, je ne me définirais pas comme souverainiste, car il n’est que trop visible que le terme est équivoque et qu’il peut renvoyer à des choses très différentes. La seule chose certaine est que le souverainisme est rigoureusement incompatible avec le libéralisme, qui refuse toute forme de souveraineté politique au motif qu’elle constitue une menace pour la liberté individuelle.

    Rappelons aussi que la souveraineté et l’identité ne vont pas nécessairement de pair. Une nation ayant perdu son identité peut très bien être souveraine, un pays doté d’une identité forte peut ne pas l’être du tout. Il est évidemment souhaitable que l’une et l’autre aillent de pair (la souveraineté garantissant alors le maintien de l’identité), mais cela n’a rien d’automatique. Il faut savoir, en outre, ce que l’on entend par souveraineté : l’autonomie ou l’indépendance ? Ces deux mots ne sont pas synonymes, d’autant que le désir de souveraineté se heurte nécessairement à des contraintes naturelles. Des pays comme la France, l’Allemagne ou l’Italie peuvent se donner les moyens de la souveraineté, mais le mot n’a pas le même sens pour l’Islande, la Finlande ou la principauté du Liechtenstein. Enfin, dans un monde de plus en plus interdépendant, l’autosuffisance ne peut se concevoir qu’à l’échelle continentale.

    La souveraineté se décline dans tous les domaines : souveraineté politique, qui est affaire de volonté, souveraineté militaire, qui implique que l’on quitte l’OTAN, souveraineté économique et énergétique, etc.

    On peut, bien sûr, décliner le terme à l’infini, mais il reste que la notion même de souveraineté est une notion politique. S’il n’y a pas de souveraineté politique, la souveraineté n’existe pas. Le problème est que la démocratie politique renvoie à deux choses complémentaires, mais différentes : la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. Ceux qui s’affirment, aujourd’hui, souverainistes n’ont souvent en tête que la première. Pour reprendre une distinction introduite par Régis Debray, ils sont « républicains » plus que « démocrates » – ce qui n’est pas mon cas. Il faudrait, ici, situer le souverainisme par rapport à trois familles différentes : les identitaires, les « républicains » et les populistes. Le fait est que la souveraineté populaire est le principe de base de la démocratie, tandis que la souveraineté nationale peut très bien coexister avec une dictature. Les deux choses sont donc bien différentes. Pour moi, souveraineté politique et souveraineté populaire n’ont de sens que si les deux vont de pair.

    Pour compliquer les choses, les souverainistes se réfèrent en général, de manière implicite, à la souveraineté telle qu’elle a été définie au XVIe siècle par Jean Bodin (Les Six Livres de la République) : comme une puissance perpétuelle, indivisible et absolue, théorie qui a servi de fondement à la monarchie absolue et de principe fondateur au jacobinisme de l’État-nation. Mais cette façon de concevoir la souveraineté politique n’est pas la seule possible. Johannes Althusius (Politica methodice digesta, 1603), pour ne citer que lui, en tenait au contraire, non pour une souveraineté omnicompétente, mais pour une souveraineté répartie, faisant une large place au principe de subsidiarité (ou principe de compétence suffisante), à l’autonomie de la base et à la liberté des groupes. On est là dans une optique très différente, qui nous rappelle que l’Europe a connu, dans son histoire, deux grandes formes politiques elles aussi bien distinctes : l’État-nation dans sa partie occidentale (France, , ), l’empire dans sa partie centrale (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie).

    L’idée de souveraineté européenne paraît, aujourd’hui, chimérique : en cas de crise, les États ne s’en remettent qu’à eux-mêmes, comme on l’a vu avec la crise sanitaire. Une souveraineté européenne est-elle pour autant inatteignable ?

    Les souverainistes affirment souvent que la nation est le seul cadre dans lequel la souveraineté soit envisageable. Au fond, ils pensent, comme Maurras, que la nation est « le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets » et que la souveraineté politique ne peut s’exercer qu’à cette échelle. Ils ajoutent, en général, qu’une Europe politique est impossible car il n’y a pas de peuple européen, oubliant qu’il n’y avait pas, non plus, de peuple français quand l’État français a commencé d’exister (et qu’en 1789, la majorité des Français ne parlaient pas le français). Je ne partage pas cet avis. Je pense qu’à terme, une Europe politiquement unifiée est parfaitement possible, et qu’elle est surtout nécessaire. Je comprends très bien que, dans la situation actuelle, on se replie sur les souverainetés nationales (ou ce qu’il en reste), mais je suis convaincu qu’il ne peut s’agir que d’un pis-aller. Dans un monde multipolaire, l’avenir est aux grands ensembles civilisationnels et continentaux. L’« Europe des nations » est une formule sympathique, mais elle est synonyme d’Europe impuissante, puisque les gouvernements sont incapables de s’accorder sur des politiques communes. Dans l’immédiat, c’est l’Union européenne, véritable anti-Europe, qui doit disparaître – car elle n’est pas (ou plus) réformable –, puisqu’elle a voulu faire de l’Europe un marché alors que celle-ci doit devenir une puissance autonome, en même temps qu’un creuset de culture et de civilisation.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 4 août 2020)

     

     
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  • La situation politique et les perspectives pour 2022 vues par Alain de Benoist...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la situation politique et les perspectives pour 2022. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Macron conserverait quelques chances de l’emporter, mais Marine Le Pen aurait de bien meilleures chances de gagner »

    Au cours de ces dernières semaines, nous avons assisté au second tour des élections municipales, puis à la mise en place d’un nouveau gouvernement. Peut-on dire qu’il en résulte un nouveau paysage politique ? Les forces en présence se sont-elles modifiées ?

    Sur les élections municipales, on a déjà tout dit. Les deux faits marquants sont l’abstention record (60 %), qui s’explique avant tout par le fait que la France périphérique n’a pas voté, et la poussée de ce qu’on a appelé la « vague verte », qui a permis à des représentants de EELV de s’emparer d’un certain nombre de grandes villes. Cette « vague » ne doit être ni surestimée ni sous-estimée. Sa cause fondamentale, au-delà de la vague sympathie que suscite le référent écolo dans tous les milieux, est la gentrification croissante des grandes villes. La droite a, bien entendu, réagi en recourant à des métaphores ringardes comme celle de la pastèque (verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur) et en s’affolant de l’arrivée des « Khmers verts » dans les mairies. Elle est, il est vrai, totalement analphabète en matière d’écologie. Désolé, Yannick Jadot n’est pas Pol Pot ! Les Verts sont des libéraux-libertaires, grands défenseurs des migrants, qui sont beaucoup plus intéressés par la théorie du genre que par une écologie qu’ils ne conçoivent que d’une façon punitive et superficielle. De même que l’ a discrédité l’Europe, les Verts discréditent l’écologie. Ce sont les vrais partisans de l’écologie qui devraient le plus dénoncer leur imposture.

    Il n’y a pas, non plus, grand-chose à dire sur le nouveau gouvernement, qui confirme seulement la volonté d’ de débaucher de plus en plus le centre droit afin de laminer les Républicains. Macron a compris qu’il n’a plus grand-chose à grappiller à gauche. La nomination de Dupond-Moretti, le King Kong des prétoires, a suscité une levée de boucliers chez les magistrats. Celle de , préféré à Blanquer au ministère de l’Intérieur, a provoqué l’hystérie des néo-féministes (« un violeur place Beauvau ! »). L’arrivée de la Castafiore à la Culture n’a satisfait que les amateurs d’opéra. L’entrée de à Matignon a d’abord paru consacrer un Mr. Nobody qui allait permettre au chef de l’État de gouverner de façon plus « jupitérienne » et solitaire que jamais. Son image d’« énarque rural » ne doit toutefois pas faire illusion. Apparaître comme débonnaire n’empêche pas d’avoir de la poigne. Castex a d’ailleurs déjà eu la peau de Marc Guillaume, secrétaire général du gouvernement.

    À la faveur de l’épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron semble en être revenu à certains fondamentaux plus « régaliens ». Simple tactique ou changement plus en profondeur ?

    On ne juge pas les politiciens sur ce qu’ils disent, mais sur ce qu’ils font. Il est fort possible qu’au moment du confinement, Macron ait commencé à réaliser que la dépendance de la France lui est préjudiciable, mais je pense qu’il est incapable de résister à son tropisme d’origine. C’est un libéral autoritaire, un manipulateur narcissique, pour qui la politique se résume à une affaire de dossiers. Je suis convaincu que, loin de se « remettre en question », il cherche seulement un « autre chemin » de parvenir au même but : réformer la France pour l’adapter aux exigences de la mondialisation, c’est-à-dire des marchés financiers. Ce sera seulement beaucoup plus difficile qu’avant, car dans une Europe en récession, la France se retrouve dans une position pire que presque tous ses voisins.

    Quelles leçons en tirer dans la perspective de l’élection présidentielle de  ?

    Le fait principal est le suivant : en 2022, les Français vont subir de plein fouet des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire qui vont s’avérer cataclysmiques. On n’en a pas encore pris la pleine mesure parce que les pouvoirs publics distribuent des milliards d’aides et de subventions afin de retarder les échéances, ce qui va rendre la dette publique intenable. En fait, la précarité va se généraliser, le pouvoir d’achat va s’effondrer, les faillites et les dépôts de bilans vont se multiplier (et pas seulement dans les secteurs sinistrés), le nombre des chômeurs va bondir, le tout sur fond de montée des radicalisations et d’ensauvagement de la société.

    , comme le dit le politologue Jérôme Sainte-Marie, le choix des électeurs n’a jamais été autant corrélé à leur condition sociale qu’aujourd’hui : « Plus on dispose d’un revenu élevé, plus on adhère au macronisme. » Dans ce contexte de lutte des classes, qui va de pair avec l’ébranlement du clivage droite-gauche (qui en est à la fois la cause et la conséquence), de nouvelles couches des classes moyennes en voie de déclassement, des indépendants, des cadres moyens appauvris ou ruinés vont venir massivement grossir les rangs du bloc populaire.

    Paradoxalement, et Macron ont, aujourd’hui, le même objectif : se retrouver tous les deux face à face au second tour de la présidentielle, comme ce fut le cas en 2017. La différence étant que la première n’aura pas, cette fois, à affronter un « homme nouveau », bénéficiant d’un préjugé a priori favorable, mais un personnage discrédité, au bilan lamentable et qui, durant son quinquennat, n’aura cessé de décevoir des couches de plus en plus larges de la population. Mélenchon, de son côté, ne sera pas un concurrent pour elle, puisqu’il a tourné le dos au populisme pour céder aux sirènes de l’islamo-gauchisme, ce qui l’a disqualifié auprès des catégories populaires. Macron, de son côté, redoute plus que tout de ne pas être au second tour, ce qui explique sa stratégie actuelle visant à faire disparaître tout ce qui existe entre le RN et LREM, à commencer par les Républicains.

    Dans le cas d’un nouveau duel Macron-Le Pen, Macron conserverait quelques chances de l’emporter, mais Marine Le Pen aurait de bien meilleures chances de gagner, car elle devrait pouvoir bénéficier d’une vague populaire beaucoup plus forte qu’il y a deux ans. Si, en revanche, elle avait devant elle un ou plutôt une candidate représentant un conglomérat de Verts associés aux derniers débris d’une gauche en déroute, qui ferait au second tour le plein contre elle, sa tâche serait beaucoup plus difficile. La prochaine « cheffe » de l’État pourrait alors bien s’appeler Anne Hidalgo.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 2 août 2020)

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  • Le retour boomerang de la race !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°185, août 2020 - septembre 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à nos ancêtres, les Gaulois réfractaires, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec le psychiatre Jean-Pierre Lebrun, les historiens Patrick Gueniffey et Pierre Ducrey, les céliniens Pascal Ifri et Marc Laudelout et l'académicien Marc Fumaroli ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Slobodan Despot et de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Dictature ? par Alain de Benoist

    L’entretien

    Jean-Pierre Lebrun : la fin de la « loi du père ». Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches

    Paris avant liquidation, par Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : l’homme blanc, nouvel ennemi public n° 1, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : la fabrique d’une nation, par Hervé Juvin

    Champs de bataille : à Rastatt, sur la rive droite (II), par Laurent Schang

    L’hardiste, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : comme un flamant parmi la foule, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    La race über alles : un retour inattendu, par Pierre Bérard

    Privilège blanc. Et si on lisait les penseurs décoloniaux, par Éric Maulin

    Entretien avec Patrice Gueniffey : dans la tête des déboulonneurs de statue, propos recueillis par Marie Chancel

    Le capitalisme au secours de Black Lives Matter, par Marie Chancel

    Zeev Sternhell, l’historien qui « marchait la tête en bas », par David L’Épée

    Le coronavirus et les morts-vivants, par David L’Épée

    Pourquoi il faut lire Thomas Clavel, par François Bousquet

    Porte-conteneurs : les sans-papiers milliardaires de la mondialisation, par Guillaume Travers

    Miyamoto Musashi, entre bushidô japonais et chevalerie française, par Laurent Schang

    Doit-on encore lire Saint-Loup si l’on veut grimper la face nord de l’Eiger ? Un débat entre Anne-Laure Blanc et Bruno Favrit

    Renouveau païen : comment les Lituaniens font revivre l’ancienne foi, par John Lambla

    Le sépulcre de Lucette Destouches, épouse de Céline, par Arthur Pauly

    Marc Laudelout et Pascal Ifri : les pamphlets de Céline au pilori, propos recueillis par Émeric Cian-Grangé

    Alain de Benoist, lecteur de Céline : « La liberté d’expression ne se partage pas », propos recueillis par François Bousquet

    Lettre à Émeric Cian-Grangé : d’un pamphlet l’autre, par Michel Marmin

    Pierre Ducrey : la Grèce à l’origine du modèle occidental de la guerre ? Propos recueillis par Laurent Schang

    Le plus grand musée érotique du monde : visite avec Michel Froidevaux, propos recueillis par David L’Épée

    Portrait de Jean Montaldo, l’anti-Edwy Plenel, par Pascal Eysseric

    Dossier

    Nos ancêtres les Gaulois réfractaires

    Pour une contre-histoire de l’esprit français, par François Bousquet

    Voltaire et le french bashing, une invention française, par François Bousquet

    Marc Fumaroli : « Le français est le latin des Modernes », propos recueillis par François Bousquet

    Molière : « La plus claire expression du génie de notre race », par François Bousquet

    Une, mais invisible : pour une France plurielle, par François Bousquet

    Au pays des exceptions : sous l’uniforme, le multiforme, par François Bousquet

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Coronavirus, le bol de lait de chèvre de ma grand-mère, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : combattre la Tarasque à Montmajour, par Bernard Rio

    L’anti-manuel de philosophie : un bac sans philo, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : la Vénétie, sur la pointe des pieds,  par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : éloge de Jacques Lacan, par Rémi Soulié

    Éphémérides

     

     

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